« Il y a un côté éthique dans le travail de musicien. La générosité qui est nécessaire pour être vraiment présent sur scène, il faut la cultiver dans la vie de tous les jours. »
Catalão fait ses premiers pas en musique avec le violon à l’âge de sept ans. Mais c’est sa passion pour la musique hardcore qui, à l’adolescence, le conduit à la batterie. Puis, une nuit d’été, il rase sa longue chevelure et décide de se consacrer à la percussion.
Cette épiphanie, il la doit à Ney Rosauro, avec qui il étudie à Santa Maria au Brésil avant de poursuivre son apprentissage à Strasbourg auprès d’Emmanuel Séjourné, puis à l’Université de Montréal pour compléter son doctorat avec Robert Leroux.
Catalão s’intéresse aussi à la manière dont les approches théâtrales, notamment celle de Stanislavski, peuvent s’appliquer à la musique. Son objectif est d’habiter chacun de ses gestes lorsqu’il est sur scène, et de toujours être engagé par rapport aux oeuvres qu’il interprète, de manière à toucher l’auditoire. Son travail lui vaut des récompenses au Concours de composition de la Percussive Arts Society et au Concours de jeunes solistes de l’Orchestre
Symphonique de Salvador. Il a aussi été finaliste du Concours International de Percussion de Luxembourg.
Catalão est membre du quatuor de percussion K-TZ, qui touche autant à la musique contemporaine qu’au théâtre, de l’ensemble à percussion Sixtrum depuis 2008, du groupe de musique électroacoustique improvisée [IKS], et comme marimbiste dans le trio du chanteur Pierre Lapointe dans la tournée du disque « La Science du Coeur ».
Avec ses projets et en solo, Catalão a fait des concerts dans plusieurs festivals dans plusieurs pays comme les États-Unis, France, Italie, Suisse, Allemagne, Mexique, Brésil, Uruguay, Argentine, entre autres. Comme compositeur, il a écrit la musique pour des spectacles de théâtre et jeunesse comme « La Grande Tortue » de Sixtrum, « Angélique » avec Sixtrum et le Black Theater Workshop, et dernièrement, « L’Ombre et l’Hibou » de Suzanne de Serres et La Nef. Sa pièce « La prière de François d’Assis » est reprise par plusieurs percussionnistes au Brésil et les États-Units.